Withsundays : le paradis est-il ici?

Après des heures de route (2 jours, 1200 km) vers le nord du Queensland où nous avons traversé le bush australien, des champs de canne à sucre, des champs d’orangers, mandariniers, citronniers, une ville tous les 36 du mois pour manger un hamburger ou un sandwich et faire le plein, éventuellement dormir, nous sommes arrivés à Airlie Beach porte d’entrée du paradis…

Enfin, nous ne sommes pas encore allés au paradis (en étant toutefois certains d’y aller le moment venu), mais j’aimerais qu’il ressemble à cela : une jolie baie dans laquelle plonge une forêt primaire équatoriale, des eaux cristallines, le bruissement des vagues sur l’océan, des voiliers qui voilent, des oiseaux qui font cui-cui, et des touristes qui font les touristes mais pas trop.

Nous avions loué un grand appart  (75m2, avec une entrée très jolie, un couloir très joli, deux chambres très jolies, un balcon très joli, un salon très joli, une vue sur la baie très jolie (la vue, la baie je l’ai déjà dit, suivez un petit peu s’il vous plait sinon on ne va pas s’en sortir.) Déjà que cet article est très long et finalement peu intéressant, mais si en plus vous ne suivez pas c’est pas gagné).

Je synthétise donc :

Jour 1 : dîner – dodo
Jour 2 : déjeuner – bateau pour aller sur Long Island (moi qui croyais que ce n’était qu’un cocktail, mais non c’est aussi une île, longue comme un bras de 6 km et large comme l’index de cette même personne, soit environ 400 m). Ballade. Baignade. Farniente. Retour en bateau, on aime l’aventure mais 5 km à la nage cela fait beaucoup pour les enfants.
Jour 3 : déjeuner. dépense de l’équivalent du PIB d’un petit pays pays d’Amérique du Sud dans un très joli voyage comprenant : petit tour en avion dans le ciel. Atterrissage dudit avion dans l’eau (on a failli prendre Malaysian Airlines, mais finalement non) – rigolade sur une plage très belle et très grande (il parait que c’est une des 10 plus belles du monde, je veux bien le croire) – re-tour en avion pour arriver tout près de la Great Barrier Reef.

Alors là une pause s’impose. Qu’est ce que la Great Barrier Reef me diront les enfants?  Bon, de tête, une petite explication scientifique pas du tout mais alors pas du tout trouvée sur internet :

La Grande Barrière de corail (en anglais : Great Barrier Reef) est le plus grand récif corallien du monde1,2 comptant plus de 2 900 récifs et 900 îles s’étirant de Bundaberg à la pointe du Cap York soit plus de 2 600 kilomètres sur une superficie de 344 400 km². Le récif se situe en Mer de Corail au large du Queensland, en Australie.

La Grande Barrière de corail peut être vue de l’espace et constitue la plus grande structure créée par des organismes vivants au monde. La structure du récif est composée et construite de milliards d’organismes minuscules, connus en tant que coraux Polypes. Elle soutient une large diversité de vie marine et est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1981. CNN la labellise comme une des Sept merveilles du monde 3 Le Queensland National Trust la nomme comme l’une des icônes du Queensland4.

Une large partie du récif est protégée par le Great Barrier Reef Marine Park, qui aide à limiter l’impact de l’activité humaine tels que la pêche et le tourisme. D’autres pressions environnementales sur le récif et son écosystème incluent le ruissellement, le changement climatique qui accompagne le blanchissement des coraux et le débordement de la population cyclique de l’Acanthaster planci. Selon une étude publiée en octobre 2012 par la revue scientifique américaine Proceedings of the National Academy of Sciences, le récif a perdu plus de la moitié de sa surface corallière depuis 1985.

Bon bref c’est très joli. On a même mis des palmes, un tuba, une combinaison très jolie et près du corps pour aller voir si les coraux étaient en forme ce jour là. La réponse est : oui, ca va. Ca pourrait aller mieux, mais bon, ils sont plus tout jeune non plus, que voulez-vous, ils n’ont plus 20 ans, hein. En fait ils ne vont pas bien du tout, car ils sont victimes du tourisme, de la pollution, et peut être même que des vampires les attaquent la nuit (je dis cela juste pour faire peur aux plus jeunes de nos lecteurs). Il faut dire aussi que le premier ministre australien Tony Abbotts ne s’occupe pas vraiment d’eux, au contraire (lire ici si 1.cela vous intéresse 2. vous parlez anglais). Il a d’ailleurs récemment déclaré que l’Australie était « open for business » et vient de supprimer la taxe carbone (voir ici sur Le Figaro si vous êtes plutôt de droite et ici sur Libération si vous êtes plutôt de gauche). Alors les petits poissons multicolores et les coraux très jolis, s’il vous plait, arrêtez d’empêcher les mines de charbon de s’amuser et retournez chez vous.

Je poursuis : après le tuba, re-tour en avion et retour à la maison – restaurant indien – dodo.

J’irai un peu plus vite pour les 2 jours du retour, puisqu’on a fait le même trajet qu’à l’aller. On s’est arrêté à Hervey Bey pensant voir des baleines mais elles étaient sans doute parties jouer au rami ou faisaient des courses car on ne les a pas vues.

PS. c’était vraiment très joli.

 

 

 

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3 réponses à “Withsundays : le paradis est-il ici?”

  1. Salut les australonautes,
    Vous nous faites rêver avec vos belles photos et les commentaires qu’on rigole bien en les lisant.
    Nous avons voulu faire australien l’autre jour en achetant un boomerang. C’est un vrai sport vu les km qu’il faut faire pour le retrouver au début, mais il a fini par revenir tout seul après lui avoir parlé gentiment. A conseiller aux Camus !
    (Le seul hic c’est qu’il nous a dégommé un tas de kangourous dont nous n’avons su que faire, on vous les garde).
    Biz


  2. Saint Ève

    Il y a un petit côté malibu!.. Mais où est donc Pamela Anderson?


    1. AliceCamus

      je cherche encore…


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