Bon, on va pas aller jusqu’à dire que ca sent (déjà) le sapin (de Badonviller), mais on s’en rapproche. Dans 7 jours exactement nous serons à l’aéroport, attendant bien sagement le gros coucou qui nous ramènera en France.
Les questions qui vous brûlent les lèvres :
– Est-ce que Nicolas Demorrand sera mieux ou moins bien que Patrick Cohen à la rentrée?
– Est-ce que Rebecca Manzoni sera toujours là?
– Est-ce que Charline Vanheonoacker aussi?
– Est-ce que vous êtes tristes ou contents de revenir?
Sur les 3 premières questions : mieux, oui j’espère, oui j’espère aussi. Pour la 4ème, joker!
On est évidemment très très très très très contents de revenir, de vous voir toutes et tous, de retrouver notre pays (Emmnanuel M. nous sommes là pour toi, si ta copine Marine avait gagné tu ne nous aurais pas revu de Citeaux sitôt), de passer un peu de temps dans notre maison (plus pour être installés quelque part que pour la maison elle même). Pour vous dire comme on a hâte, on se fait même de temps en temps ces derniers jours des petits quizz entre nous 4 : c’est quoi le premier truc que l’on va faire? Manger un bon fromage revient régulièrement en tête des réponses familiales.
On est surtout très très très très très tristes que l’aventure d’un an s’arrête. C’est même assez dingue de dire que ca va s’arrêter là, vendredi prochain, en 2 minutes (enfin, en 24 heures d’avion). Je suis certain que ceux qui sont déjà partis longtemps (coucou les Kiefer, coucou les anciens Erasmus) ont eux aussi vécu cela. Déjà que moi après 3 semaines de colo en tant qu’animateur ca me faisait un choc de rentrer à Nancy (bon des fois je me suis retrouvé avec des parents et une soeur dans MON petit appartement par surprise mais c’est une autre histoire)…alors là après un an tous les 4 dans un quasi huis-clos ca va faire tout bizarre. Ma réflexion, c’est que je risque plus de manquer cette période à part que l’Australie elle même. A part la mer au bout de la rue. A part le soleil quasi tous les jours. A part des paysages top. A part Sydney, à part la Côte sur Western Australia, à part nos copains les Voss et les promenades sur la plage ou le tennis.
J’ai lu ici un bouquin de Philippe Delerm (le père de). Une phrase m’a marquée : le bonheur, c’est d’avoir des gens à perdre. Eh bien voilà, c’est ça le sentiment qui monte en moi à J-7. Ce qui est (déjà) dur c’est de faire le deuil de cette année à part, tous les 4, avec des enfants qui grandissent, une femme merveilleuse qui a été aussi enthousiaste que moi du premier au dernier jour et a pris en charge plein de choses au quotidien pour que je puisse travailler. Que cette année ait été en Australie a été bien entendu un plus, lui a apporté un peu d’exotisme et aura eu plein de vertus positives, mais je crois que l’essentiel était dans cette parenthèse familiale tous les 4.
Bon alors pour continuer ce petit article un peu à l’eau de rose, je vous mets des couchers de soleil. Des vrais, hein, pris il y a 2 heures.
Des bises
Jean-David
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