A coeur vaillant rien d’impossible! A moins de 36 heures du départ, nous avons poursuivi notre exploration multiculturelle!
Première preuve de l’éclectisme australien : Jean-David était invité au 50ème anniversaire de la Commanderie de New South Wales des Chevaliers du Tastevin. Il est donc maintenant scientifiquement prouvé : 1/ qu’on peut chanter Chevaliers de La Table Ronde la tête en bas à 16 000 kilomètres du Clos de Vougeot et 2/ que les vins de Bourgogne voyagent très bien!
Deuxième preuve : ce dimanche midi, direction Chinatown pour un Yum Cha. Outre le fait qu’au Scrabble Yum Cha permet aisément de passer en tête pour et de rendre coi maitre Capello, ce joli mot désigne un repas servi pour l’ensemble de la table. Les plats sont disposés sur un plateau tournant (appelé non pas rolling platter mais « lazy Suzanne » en anglais, allez comprendre – ces gens là ne sont pas comme nous), au fur et à mesure : raviolis à la vapeur, buns de boeuf, nouilles sautées, calamars, et même des crêpes froides à la mangue en dessert. Le tout est plutôt bon.
A tour de rôle les serveurs arrivent et vous proposent le plat sur leur chariot. Si vous en prenez, un coup de tampon sur un bout de papier permettra de ne payer que ce que vous avez mangé. Le tout dans un restaurant d’environ 450 couverts et une ambiance de foire à côté de laquelle une assemblée générale de l’UMP période Copé passerait pour une séance de repentance d’un groupe de sourds et muets.
La petite anecdote est que les serveuses sont payées exactement en fonction de ce qu’elles servent. Autrement dit, elles ont plutôt intérêt à ce que vous preniez leur petit plat. Nous étions au restaurant avec des amis qui étaient venus nous voir à Beaune l’an dernier, alors qu’ils partaient un an en Espagne.
Ensuite petit passage au Chinese Garden, offert à Sydney par l’importante communauté Chinoise en 1988 pour célébrer les 200 ans de la ville. Puis quelques jeux dehors. Le temps qu’Arnaud mette son pied dans 20 cm d’eau.
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